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[PORTRAIT] Brice Chambard, co-lead commission Impact sociétal

Publié le
13 mai 2020
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Valoriser. Valoriser les entrepreneurs et les membres qui s’investissent dans notre association fait partie intégrante de notre ADN. Parce que les entrepreneurs et nos adhérents sont au cœur de nos actions, nous souhaitons mettre en avant leur parcours et leurs projets. En ces temps inédits et difficiles pour toutes et tous, il faut avant tout rester solidaire et c’est dans cet objectif que nous avons souhaité diffuser une série de portraits.

Voici donc le portrait de Brice Chambard, CEO d’Obiz et très engagé dans notre association. Brice est également co-lead de notre commission Impact sociétal.

Découvrez son portrait

Les propos sont restitués d’une conversation enregistrée.

Quelques mots pour te présenter toi et ton parcours ?

Avant d’être chef d’entreprise, j’avais trois activités principales. La première, cadre dirigeant au sein de grands groupes internationaux spécialisés dans la sécurité des biens et des personnes. La seconde, boxeur et engagé bénévolement dans le secteur associatif. La troisième, étudiant car boulimique de formation continue et adepte du “on ne sait jamais rien”. J’ai naturellement endossé ces trois “casquettes” en même temps … depuis 1993… et cela faisait suite à une première partie d’engagement dans l’Armée Française, tout d’abord dans les chasseurs alpins puis ensuite dans les troupes de marine.

Que ce soit en tant que sportif, entraîneur, dirigeant d’associations à vocation locale, nationale ou internationale ou “patron” d’entreprises, mon objectif reste le même : soutenir des actions en lien avec des sujets de société et des grandes causes nationales comme celles liées à la santé, à la lutte contre les violences, les discriminations, ainsi que la reconversion des sportifs de haut niveau ! Je suis toujours impliqué bénévolement dans plusieurs associations professionnelles, que ce soit en tant que Conseiller du Commerce Extérieur de la France, Vice-président de French Tech One Lyon St-Étienne ou membre de Croissance Plus. Je suis également administrateur d’Handicap International, de l’association Rénovons Le Sport Français et membre fondateur d’Esprit de Service France. Réserviste opérationnel au sein de la gendarmerie nationale, je suis également l’un des membres du Rotary Club de Lyon depuis 2013. La vocation du Rotary : “Servir d’abord” me convient parfaitement !

Je consacre mes 86 400 secondes quotidiennes en étant disponible au mieux pour les membres de ma famille, sachant que mes ami(e)s, mes collègues de travail, nos partenaires et clients et les connaissances que j’apprécie font partie de cette “famille”. J’ai toujours souhaité qu’Obiz ait cette dimension d’entreprise familiale, au sens le plus large du terme. Ensuite, j’investis le temps qu’il me reste dans des missions à portée nationale et internationale tout en faisant attention à ma santé.

Ce qui guide mes actions au quotidien, c’est avant tout la quête du sens et l’esprit de service pour le bien commun. Conscient de la chance d’être en bonne santé, je me réfère souvent à un adage qui me tient à coeur : “Faire le maximum, c’est le minimum” en référence à l’effet colibri !

Pour ce qui est de mon parcours “scolaire / universitaire”, je suis un ancien de l’IAE de Lyon (DESS en administration d’entreprises), et j’ai obtenu un MBA à l’emlyon. Conscient qu’il faut toujours s’améliorer, je poursuis régulièrement des formations. Je suis notamment passé par l’INHESJ, HEC, X, … et je me suis formé à la négociation complexe avec l’objectif d’en faire une expertise.

Une phrase de Stendhal me suit depuis longtemps : “Quelle est la grande action qui ne soit pas un extrême au moment où on l’entreprend. C’est lorsqu’elle est accomplie qu’elle semble possible aux êtres du commun”.

Dans les adages que j’apprécie tout particulièrement il y a également la notion du “On ne peut pas être et avoir été” bien connu du plus grand nombre, que je me suis un plaisir d’enrichir d’un “on ne peut pas être et avoir été, mais on peut devenir”. Je trouve que cela est moins limitatif, permet de garder une notion d’espoir et surtout de donner la possibilité à chacun de se dépasser tout au long de sa vie.

Peux-tu nous en dire plus sur Obiz et comment l’idée t’es venue ?

Je suis parti du constat que les activités sportives, de bien-être et de loisir : les “hobbies”, jouent un rôle positif dans la société en termes notamment de santé publique. Pourtant, quand on regarde bien, l’organisation de la vie quotidienne et le coût de la vie compliquent l’accès à ces activités. J’ai voulu trouver un modèle qui puisse donner la possibilité au plus grand nombre de lever les freins financiers et faciliter l’accès aux activités de sport, bien-être et loisirs. Avec internet, ce vecteur important de promotion des activités de loisir notamment avec la tendance des achats groupés, il existait déjà des modèles, mais ils étaient porteurs d’insatisfactions. Pourquoi ? Car les enseignes devaient porter des coûts liés au référencement de leurs offres et en même temps, une commission était appliquée sur le chiffre d’affaires généré. Pour les bénéficiaires, les remises n’étaient pas optimales non plus parce qu’il y avait également une commission appliquée par le revendeur. Mon constat a été sans appel : il faut réinventer de nouvelles formes d’échanges commerciaux qui soient respectueuses de toutes les parties !

C’est à ce moment là que j’ai pris la décision de créer le projet Obiz avec une mission : proposer des solutions digitales de marketing relationnel éthique qui améliore le pouvoir d’achat, le bien-être et qui soutiennent l’économie locale ! Dans ce modèle, les bénéficiaires augmentent leur pouvoir d’achat grâce à des prix réduits, accèdent facilement à des activités de bien-être et de loisir. Les enseignes partenaires sont référencées gratuitement, on leur apporte un volume d’affaire supplémentaire sans aucune contrepartie financière et on les aide à faire des économies pour les soutenir économiquement. Enfin, pour les entreprises qui sont nos clients et qui veulent acquérir et fidéliser leurs clients, ils investissent dans un dispositif de marketing relationnel éthique et différenciant ! On a la chance d’avoir eu la confiance d’entreprises comme AXA, Vinci, Total, EDF, ou encore L’Orange Bleue, et nous sommes également présents à l’international : nos équipes travaillent en Belgique depuis des années et plus récemment avec Test Achats BE qui est l’équivalent de 60 Millions de Consommateurs en France !

Animé par la même ambition et uni par des valeurs communes, mon ami, Christophe Labare, Saint Cyrien et ancien officier dans l’armée de terre, a rejoint l’aventure dès 2011.

Tu sembles très actif sur les thématiques d’économie sociale et solidaire, sur la Tech for Good et la Responsabilité Sociétale des entreprises. Selon toi, la société a-t-elle besoin de changer et si oui, les entrepreneurs sont-ils moteurs de ce changement ?

Nous avons conscience des impacts négatifs liés à la surpopulation et à la surconsommation. Sans changement, nous continuerons, pour les plus chanceux, à continuer de profiter égoïstement de quelques privilèges. Pour les autres, ce sera catastrophique … Il y a près d’un an, lors de la conférence annuelle du Rotary Club de Lyon, nous avons fait venir Navi Radjou, le référent mondial de la frugalité, pour une conférence que j’avais le plaisir d’animer à H7 à Lyon. Il est clair que nous devons changer de paradigme et nous devons faire plus avec moins (c’est le concept de la frugalité).

La Tech, comme la Fab et les autres “verticales”, doivent être au service du bien commun ! Nous ne sommes plus sur une logique de créer des solutions pour une faible partie de la population qui a les moyens de s’offrir encore plus d’offres “de confort” mais plutôt d’imaginer des solutions pour empêcher la famine, les guerres civiles… et de contribuer au mieux-vivre ensemble. L’ONU a défini 17 priorités. Les choses sont claires et tout ce qui n’est pas donné dans ce sens est perdu !

Les entrepreneurs sont évidemment l’un des moteurs de ce changement, et cela comme tout un chacun ! Au sein d’Obiz, l’ensemble de la Team contribue à ce changement et comme le dit un autre adage : “Aucun de nous tout seul, ne vaut mieux que nous tous réunis”. Nos clients et partenaires sont sensibles aux causes que nous défendons. L’intuitu personae est fort et beaucoup sont devenus des amis. À partir du moment où on a cette capacité de discernement sur ce qui relève du bien commun, où on a clairement conscience de ce besoin de changement, que l’on est généreux – car oui, il faut de la générosité pour faire changer les choses et c’est un des traits de caractère des personnes qui composent la Team Obiz – que l’on est prêt à faire des efforts pour s’engager dans ce sens, avec courage et détermination. À ce moment-là, nous avons la capacité de changer les choses !

Les entrepreneurs en sont capables et selon moi, nous avons ce devoir commun, assorti d’une obligation de montrer l’exemple : donner la capacité à chacun de faire un changement à son échelle et donner confiance pour que chacun se réalise dans ce sens commun ! Moi, Brice Chambard, PDG, fondateur d’Obiz, je ne vaux pas plus que n’importe qui d’autre, je suis juste un homme à peu près normal, et tout le monde a autant de capacités pour faire des choses et changer le monde s’il le souhaite ! Et si à un moment donné, en tant qu’entrepreneur, j’arrive à convaincre qui que ce soit de cela, et que cette personne se donne des ailes pour qu’elle puisse réussir ses propres projets, et bien là, le pari est gagné et c’est cela qui “paye mon salaire” !

Alors, oui, les entrepreneurs sont un des moteurs du changement, et cela, comme tout le monde, car nous sommes tous acteurs et moteurs du changement ! Je sais que beaucoup de mes amis entrepreneurs partagent cette vision.

Tu as créé plusieurs entreprises et une association, quels obstacles as-tu rencontrés ? Les difficultés sont-elles les mêmes ?

Dans le domaine associatif, nous faisons des choses pour le bien commun, bénévolement, et si cela ne marche pas, c’est certe “grave”, mais comme cela est bénévole, nous pourrions avoir un biais de perception et pourrions nous dire assez facilement que finalement… “ce n’est pas si pire”. Ce n’est pas ma conception et je fais en sorte de faire de mon mieux, quoiqu’il en soit.

Dans la création d’entreprise, il y a selon moi des responsabilités que je n’ai pas retrouvées dans le domaine associatif, ou tout du moins qui me semblent plus marquées :

  • Une responsabilité vis-à-vis de sa famille pour laquelle il faut avoir la lucidité de rester présent tout en assurant une certaine forme de “sécurité”, économique entre autres,..
  • Il y a une responsabilité vis-à-vis de ses associés, de ses investisseurs, de ses collaborateurs, de ses partenaires, de ses clients…
  • Il y a une responsabilité vis-à-vis de beaucoup de personnes qui croient dans le projet entrepreneurial. Par exemple, chez Obiz, nous sommes actuellement 40 collaborateurs, plus de 35 000 partenaires et clients, 7 Millions de bénéficiaires,… et je me sens pleinement responsable de ce qui pourrait advenir de l’avenir d’Obiz !
  • Il y a une responsabilité vis-à-vis de la communauté des autres entrepreneurs pour ne pas ternir l’image des autres dirigeants d’entreprises.
  • Il y a enfin un devoir d’exemplarité … en bannissant la suffisance et la nonchalance. Beaucoup de mes amis entrepreneurs sont des exemples à suivre dans ce domaine en donnant beaucoup avec humilité.

Il y a évidemment des obstacles, il y en a même beaucoup et ils se gèrent et ne sont pas insurmontables ! Ils se passent avec plus ou moins de douleur et il faut nécessairement faire preuve de résilience et de persévérance.

Au niveau de la gouvernance, les choses ne sont pas identiques. Dans une association, il y a un bureau directeur, des bénévoles, des adhérents, une assemblée générale élective… Chez Obiz, nous avons un comité de direction dirigé par 7 personnes, dont 4 femmes, et l’ADN de l’entreprise n’a pas changé depuis 10 ans. J’ai bien conscience de cette chance et suis lucide sur le fait que les choses ne seraient pas pareilles s’il y avait plusieurs associés ou des fonds au sein du capital de l’entreprise.

Une association n’a pas vocation de faire des profits… alors que chez Obiz, nous sommes dans une dynamique de croissance rentable et même si nous ne sommes pas dans une logique de maximiser les profits, et qu’au contraire, nous voulons maximiser l’impact, nous devons tout de même créer de la valeur et le profit n’est pas un mot tabou. Au contraire, nous en parlons même de manière transparente avec l’équipe. À la fin de chaque exercice fiscal, 60% du profit est consacré à la R&D, à l’innovation et au recrutement de nouveaux talents; 35% sont répartis de manière équitable entre chaque collaborateur et 5% sont consacrés à des actions sociétales, il n’y a donc pas de dividendes.

Une chose me semble fondamentale et commune à tous projets, qu’ils soient associatifs, politiques ou entrepreneuriaux. Même si il est nécessaire de tout faire pour dépasser ses limites et d’aller “au delà du possible”, toujours pour le bien commun, il est aussi nécessaire de “savoir jusqu’où ne pas aller trop loin”. Ceci sous entend, de laisser la place à une personne qui serait à un instant “T” plus compétente ou plus motivée, quitte à le reprendre plus tard si besoin.
Pour exemple, j’ai dirigé la Ligue Auvergne Rhône Alpes de Kick Boxing, Boxe Thaïlandaise et disciplines associées pendant 8 ans. La ligue était reconnue, avait d’excellents résultats à tous niveaux et sa gestion était réputée exemplaire. J’ai été heureux de laisser la place et de soutenir quelqu’un de l’équipe qui a réussi à poursuivre la bonne évolution des projets. Je suis intimement convaincu que les nouvelles actions entreprises ont été plus efficaces que celles que j’aurais été amené à mener si j’étais resté en fonction.

Quels conseils pourrais-tu donner à ceux qui veulent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ?

Pour moi, il faut être engagé dans une dynamique de bien commun et ne pas chercher à maximiser les profits. Nous avons de la chance d’avoir des acteurs généreux au sein de l’écosystème et prêts à aider et accompagner les projets. Je pense à Bpifrance et aux services de l’Etat, je pense aux Business Angels, aux partenaires bancaires, aux incubateurs, aux personnes qui ont déjà mené avec succès des projets et prêtes à accompagner bénévolement de jeunes créateurs d’entreprise, aux avocats, aux experts comptable, aux assureurs… derrière tous ces professionnels, il y a des personnes engagées et investies pour la création d’emplois et le soutien à des porteurs de projets.

Au risque de me répéter, il est nécessaire de monter des projets qui aient un impact social et sociétal, un impact pour le bien commun, qui aient du sens et le reste découlera tout seul ! Je suis convaincu que, finalement, notre destin, ce qui va rester de nous, c’est uniquement ce que l’on aura laissé et ce que l’on fait au quotidien, pas plus, pas moins ! Donc à partir du moment où on a une vision et des missions qui font sens avec des valeurs comme le bien commun ou l’impact, ce sont des choses qui resteront. Tout ce qui n’est pas donné est perdu et quand on fait de son mieux, cela limite les regrets …

Évidemment il faut aussi garder du plaisir, et je pense, chercher l’excellence personnelle ! Se concentrer sur ce que l’on fait et contrôler son humeur au maximum ! De mon côté, j’ai quelques “routines”, de l’activité physique et sportive régulière, un journal intime, une liste cachée de toutes mes “réussites” que je consulte dans les moments de doutes, un réseau d’Amis sur lequel je sais pouvoir compter, une volonté de répondre présent dès qu’un sujet a du sens pour moi.

Quelque chose qui me paraît aussi fondamental est qu’aucun de nous tout seul ne vaut mieux que nous tous réunis ! Avec l’ensemble de l’équipe de Obiz nous sommes partis avec Mountain Path, en learning expedition dans la massif du Mont Blanc. Cela nous a beaucoup appris et soudé. La notion d’avancée pas à pas, dans un environnement à la fois beau et hostile, le nécessaire “’esprit de cordée” pour avancer en sécurité, se soutenir les uns les autres pour arriver au sommet…. Il n’y avait pas de “chef” à proprement parlé, mais juste quelqu’un qui devait prendre des responsabilités pour mener à bien la mission … en tenant compte des forces et des faiblesses de chacun … et quand il est fatigué on l’encourage et si besoin quelqu’un d’autre prend son rôle de chef de cordée … Je me suis fait violence pour ne pas prendre le lead trop souvent … car il faut bien avouer que j’apprécie ce rôle de leader … et il est important de savoir s’effacer pour laisser grandir les autres …

Pourquoi t’investir dans la dynamique French Tech One Lyon St-Etienne ?

Pour continuer à donner ! Donner au maximum à la communauté des entreprises de la Tech qui a un moment pourraient avoir besoin de mon expérience, de mon réseau, de mon expertise sur certains sujets… pour qu’elles puissent faire grandir leurs projets, protéger et créer de nouveaux emplois. Le moteur c’est donner ! Le fameux #GIVE qui est cher à French Tech One.
Avant One, French Tech sur le territoire était mis en lumière via 3 mots :
#TECH ou même #TAKE
#SCALE
#GIVE.
Beaucoup de personnes sont prêtes à donner de leur temps, de leurs idées ou de leur argent. Ensuite, charge à chacun de prendre ce qui est offert pour faire grandir son projet.
Je suis actuellement la phase d’après, celle du “GIVE BACK” ! C’est ce que je tente de faire au sein de la communauté French Tech, en tant que Vice-président de French Tech One et mentor d’un projet dans le cadre de French Tech Tremplin.

Quel est ton rôle en tant que co-lead de la Commission Impact Sociétal ?

Mon rôle c’est de faire avancer les sujets en lien avec l’impact ! Notamment arriver à trouver un outil que l’on pourrait proposer à l’ensemble des entreprises de la Tech pour qu’elles puissent valoriser leur impact RSE. À titre personnel, au sein de Obiz, on vient d’être certifié RSE par l’AFNOR, et c’est quelque chose qui a beaucoup de sens pour nous ! En tant que French Tech One, on veut pouvoir aider et mettre en lumière les entreprises qui font vraiment du Tech for Good, pas uniquement sur le volet déclaratif mais que ce soit quelque chose de certifiant, contrôlé !

Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises surfent sur les termes Tech for Good, de l’Impact Sociétal, de la RSE et il est nécessaire que les entreprises que l’on mette en avant soient réellement impactantes ! C’est pourquoi on estime au sein de la commission, avoir besoin d’un outil qui nous permette de “labelliser” ces entreprises impactantes pour pouvoir les aider, les accompagner, les mettre en relation avec des fonds particuliers, les mettre en lumière… et ainsi faire en sorte que l’impact sera démultiplié !

Peux-tu nous parler en détails du partenariat avec Entourage et pourquoi il a été initié ?

Typiquement, Entourage fait partie de ces associations qui ont utilisé les outils numériques et le digital pour le bien commun : Entourage a créé une application mobile qui permet de recréer du lien avec les personnes les plus démunies, celles qui vivent dans la rue. Il est important de ne pas oublier les personnes les plus fragilisées. À ce titre là, Entourage propose une solution pour aider les personnes les plus démunies et pour garder le contact. Et en ces moments où on parle de “distanciation sociale” (bien entendu je ne suis pas d’accord avec ce terme : on est sur une distanciation entre personnes, pas sociale !) il ne faut pas oublier que certains étaient dans cette distanciation bien avant le covid 19 ! Pour nous il est important de mettre en lumière cette initiative en lien avec le bien commun. On recherche sans cesse, au sein de la commission, à créer des liens avec les entreprises de la Tech qui sont impliquées pour le bien commun pour les mettre en avant !

FrenchTech One en 3 mots ?

“GIVE” : French Tech One est une association qui est là pour donner !

“PARTAGER” : French Tech One est un exemple de partage avec une CO-présidence, des commissions en CO-Lead, … il y a une réelle CO-production au sein de l’association …un focus sur la diversité inscrit dans les statuts de l’association…

“INFLUENCER” : Je suis représentant de French Tech One au sein du comité qui regroupe les autres capitales de la French Tech, comité présidé par le Secrétaire d’État au Numérique Cédric O. À ce titre j’ai un rôle et une mission qui est celle de faire remonter les demandes/besoins de French Tech One, d’influencer et de CO-créer avec les autres membres du comité. Récemment, notre cheval de bataille était d’influencer pour la création du French Tech Excellence. Il existe le Next 40 et le FT120, mais à nos yeux il manquait une troisième marche au podium permettant de valoriser les entreprises de l’écosystème qui étaient dans une dynamique d’hyper-croissance sans être passée par la case “levée de fonds”. Nous avons travaillé avec d’autres capitales et avons eu l’accord du Ministre.

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