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[PORTRAIT] Samir Bounab, co-lead commission Diversité

Publié le
25 juin 2020
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Valoriser. Valoriser les entrepreneurs et les membres qui s’investissent dans notre association fait partie intégrante de notre ADN. Parce que les entrepreneurs et nos adhérents sont au cœur de nos actions, nous souhaitons mettre en avant leur parcours et leurs projets.

Voici donc le portrait de Samir Bounab, co-dirigeant de Witekio et co-lead de notre Commission Diversité.

Découvrez son portrait

Les propos sont restitués d’une conversation enregistrée.

Quelques mots pour te présenter toi et ton parcours ?

Je pense que le meilleur mot pour résumer mon parcours est diversité.
Ma première confrontation à la diversité, ça a été la diversité culturelle. Je suis Français par ma mère et Algérien par mon père, avec la nécessité de concilier à la fois deux cultures et deux éducations religieuses un peu différentes ! Première confrontation à la relativité des points de vue je dirais.

Ensuite, la diversité d’expérience de vie : j’ai vécu en grande ville mais aussi dans une campagne très reculée pendant près de 10 ans. J’ai aussi eu la chance d’accumuler des expériences très différentes en France, en Espagne et ailleurs pour financer mes études d’ingénieur en France, en Algérie et ailleurs : serveur, animateur de cirque, professeur particulier de mathématiques, travaux agricoles de vendanges, bibliothécaire dans un centre d’ingénierie ou même volontaire pour des tests médicaux.

Diversité sociale aussi, avec une situation financière très modeste dans mes jeunes années puis quinze ans plus tard dirigeant d’entreprise dans la Tech donc forcément avec une situation sociale un peu différente…! L’écart aussi entre l’environnement social en école d’ingénieur puis en école de commerce quelques années plus tard m’a encore amené un autre niveau d’ouverture. Mon parcours m’a amené à fréquenter des gens très variés, de tous statuts, de toutes convictions et à respecter cela.

Enfin, le reflet de ça c’est la diversité dans mon parcours professionnel, puisque j’ai travaillé en grands groupes en début de carrière, notamment chez SFR et Orange. J’ai ensuite vécu une expatriation en Amérique Latine où j’ai habité en Argentine et travaillé dans tous les pays de la zone de l’Amérique Centrale jusqu’à la Patagonie. J’ai d’ailleurs depuis continué dans un contexte complètement international, avec des projets technologiques en Amérique du Nord, Amérique du Sud et en Asie. Mon autre “voyage” aura été celui de l’entrepreneuriat où j’ai pu créer de nombreuses entreprises, créé des spin-offs pour grands comptes, ou encore aidé des centaines d’entrepreneurs dans leur aventure. Et enfin maintenant avec Witekio où je suis plutôt dans une situation de direction de PME et donc plus en aval dans le processus entrepreneurial dans cette entreprise reprise il y a trois ans et demi et changée avec mes associés. Witekio a doublé de taille depuis et rejoint un leader mondial du secteur high-tech !

J’ai donc eu plusieurs vies et j’espère encore beaucoup de vies à vivre dans mon aventure entrepreneuriale ! Mon parcours m’a amené à me poser toutes ces questions sur la Diversité, à développer l’empathie avec la certitude que chaque point de vue se vaut, que chacun a un profil et une histoire différente qu’il faut respecter. Tout ça m’est très utile en situation de dirigeant pour écouter sincèrement les avis de tous, embarquer par la pédagogie et surtout créer des ponts entre les mondes ! Cela me paraît indispensable aujourd’hui, dans un environnement très interconnecté où la réussite passe par le collectif et la variété des profils.

Peux-tu nous en dire plus sur Witekio et ton rôle au sein de la société ?

Witekio est un bureau d’études international d’origine française mais basé dans plusieurs pays, qui est spécialisé dans le développement de produits technologiques connectés et/ou intelligents. Nous travaillons avec des leaders mondiaux dans des domaines assez variés comme les équipements médicaux, les machines agricoles, la maison connectée ou les objets connectés, les machines industrielles ou encore d’autres équipements spécialisés : caisses enregistreuses, distributeurs de boissons… Le point commun entre ces produits est un certain niveau d’intelligence, des écrans, de la connectivité et une forte évolutivité. Dans tous ces produits technologiques, il y a une partie mécanique, électronique et logicielle. Witekio est spécialisé sur la partie logiciel : l’interface utilisateur, l’écran, la connectivité la cybersécurité… Witekio c’est 140 personnes répartis dans 4 pays : la France, avec le siège social à Lyon et un site à Paris, les États-Unis à Seattle, l’Allemagne à Francfort, et le Royaume-Uni avec un site à Bristol.

Nous sommes 3 associés. Le fondateur représente l’expertise métier, il a la connaissance de l’écosystème du monde de l’embarqué qui est assez complexe et tentaculaire. Mon deuxième associé assure les fonctions de CEO, il assure la cohérence et l’alignement de la stratégie d’entreprise avec les moyens. Quant à moi, je suis en charge du développement et la croissance de l’entreprise. À ce titre, au-delà des fonctions de direction de transverse que je peux partager avec mes associés, mon rôle principal est d’assurer l’acquisition et la rétention de clients pour alimenter la croissance de Witekio. Pour cela, nous avons une équipe marketing, des commerciaux sur chacuns de nos sites, une équipe d’ingénierie bien sûr, pour produire et une structure support très performante qui allie robotisation, processus et compétences.

C’est une aventure passionnante, très variée ! Diriger une PME c’est être au four, au moulin et en boutique à la fois ! L’aventure a pris une ampleur encore différente depuis quelques mois puisque nous avons décidé de nous adosser à un grand groupe industriel international, Avnet qui compte quinze mille personnes, et nous permet ainsi d’étendre notre accès au marché et de sécuriser la vie de l’entreprise dans la durée.

Comment es-tu rentré dans l’aventure Witekio ?

On va dire que ce sont des parcours qui se sont croisés. Mon associé Sébastien avait comme client une filiale d’une entreprise d’électronique. Le dirigeant de cette filiale travaillait avec Sébastien pour re-positionner l’entreprise dans un contexte de perte de vitesse et de grande transformation au niveau mondial dans le secteur. Quelques mois plus tard, nous étions tous les trois associés pour faire réussir le projet qui en est sorti : Witekio, une entreprise indépendante reconnue mondialement dans le logiciel embarqué. Pour la petite histoire, quand je suis arrivé, j’ai retrouvé mon compte Intranet que j’avais suite à un stage dans l’entreprise douze ans en arrière, mes premiers pas dans la tech ! Un signe que je devais revenir ?

As-tu déjà créé une entreprise ?

En rentrant d’Argentine je suis revenu à Lyon et j’ai complété mon parcours d’ingénieur par un master spécialisé en entrepreneuriat à l’EM Lyon. Cela faisait un bout de temps que je me posais des questions sur ma carrière car je ne me sentais pas tout à fait comblé par le métier d’ingénieur. J’ai toujours été curieux de tout, avec l’envie de varier mes tâches et mes projets. Comme à Buenos Aires j’avais ouvert le bureau d’une entreprise française, j’avais déjà un peu commencé cette transition d’un métier technique à un métier un peu plus large. Je trouvais cela passionnant de jongler entre les thématiques : marketing, finance, commerce, ingénierie, humain… cela m’avait donné ce goût de l’entrepreneuriat que je portais en moi auparavant mais sans forcément avoir posé le mot dessus !
Suite à ce mastère très spécialisé, j’ai fait une tentative avortée dans le monde de la hifi, heureusement d’ailleurs car j’aurais pu y perdre des plumes ! Ensuite, j’ai travaillé avec Axeleo une structure d’accompagnement de startup orientées B2B, et c’est là que j’ai commencé à me frotter à des dizaine et des dizaines de startups dans la high-tech.
Suite à cela, j’ai rejoint deux associés, dont mon associé actuel dans une aventure de startup factory qui avait en parallèle cette initiative Waoup qui a regroupé toutes nos activités : nous créions à la fois notre propre entreprise, elle-même une startup factory qui créait et revendait des startups et un volet excubation où nous aidions des grands groupes à créer des nouvelles activités avec une approche entrepreneuriale exigeante. Tout un programme, avec des années “compte double” en termes d’intensité et d’expérience. Waoup se développe encore avec une équipe passionnée et de beaux succès entrepreneuriaux et collectifs : Comptoir de Campagne, Enerpacte, Commeunjeudenfant.com etc. J’ai donc été confronté à beaucoup de situations de création parfois en première ligne ou en support ! Toujours en équipe car c’est ce que j’aime.

Quels sont les obstacles que tu as pu rencontrer dans le monde de l’entrepreneuriat ?

Des obstacles il y en a bien évidement énormément, autant que des opportunités !
Pour moi, il y a trois éléments majeurs qui sont des obstacles mais qui font aussi le succès d’un projet. Tout d’abord il faut avoir des actifs de départ. C’est à dire un réseau développé dans le secteur une expertise unique, un brevet, une technologie ou encore un bon capital financier… quelque chose qui a de la valeur ou que d’autres n’ont pas en tout cas ! Ensuite, c’est traiter un problème de marché intense et large, car beaucoup de gens s’adressent à des problèmes qui ne concerne que leur environnement proche mais ne se rendent pas compte que c’est un problème de niche qui n’intéresse pas grand monde. Et enfin avoir une motivation de fond qui soit caire et qui aille au-delà de la curiosité ou du challenge entrepreneurial alimenté par la vague du moment. Pour moi, si ces trois facteurs ne sont pas réunis, l’échec est très probable !

La grande difficulté, c’est aussi le rythme de l’entrepreneuriat. C’est une combinaison de sprints et de marathons, le tout surmonté avec des obstacles qui tombent du ciel au milieu du parcours ! C’est à la fois beaucoup d’intensité sur une très longue durée et beaucoup d’imprévus ! Le plus grand obstacle n’est pas technique mais il est sur la capacité de résilience. Ce que je remarque chez tous les entrepreneur.e.s qui réussissent c’est une résilience incroyable face aux mauvaises nouvelles, aux déceptions, aux changements de contexte… Et la capacité à toujours garder le moral pour embarquer des équipes et investisseurs malgré la tempête. Mes deux associés en sont aussi un exemple parfait, vu la quantité d’imprévus, de problèmes, de déceptions et d’émotions que nous avons vécu ces deux dernières années.

Tu as travaillé dans des grands groupes, startups, structures d’accompagnement et maintenant dans une PME. Au regard de ton expérience et de ton vécu, aurais-tu des conseils à donner à ceux qui veulent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ?

C’est ce que je disais juste avant, il faut des actifs de départ, une motivation claire qui va tenir dans la durée, et traiter un réel problème de marché !

Pour se protéger personnellement il faut aussi se fixer une perte acceptable. La limite entre la résilience et l’obstination est difficile à définir et on la définit souvent à posteriori d’ailleurs ! C’est dur de s’arrêter quand ça ne marche pas mais qu’on sent que ça peut bientôt marcher. C’est la théorie dde l’engagement très connue en manipulation. C’est très dangereux et c’est là qu’on peut perdre le plus de plumes ! C’est un peu comme re-miser au poker car nous avons déjà mis beaucoup, alors même que notre main n’est pas bonne. Je pense qu’à l’inverse, si on se fixe cette perte acceptable, on échoue jamais totalement. Quand bien même l’entreprise ne marche pas, on ne sera pas en trop grand péril financier, en tout cas pas plus que ce que l’on était prêt à accepter. En revanche, on aura appris beaucoup de choses, fait des expériences et on pourra se relever et réussir.

Et dans la Tech ?

Oui, un conseil très simple : connaître la Tech !
Il n’est pas forcément nécessaire d’être ingénieur, même si c’est toujours un avantage, par contre, il faut se pencher sur la question, être curieux, essayer de comprendre et creuser. On ne peut pas réussir dans la Tech si on ne comprend pas le coeur de son produit, si on n’est pas capable de comprendre ce qu’il y a sous le capot, d’échanger sur des concepts complexes avec ses associés et ses équipes, chercher à comprendre ce qu’il y a derrière, de comprendre le travail des fournisseurs éventuels, d’identifier les risques de développement majeurs, de vulgariser pour ses investisseurs ou ses équipes… Beaucoup répondent que la Tech est un moyen et non une fin, et que l’important est bien de comprendre les clients et le marché. Certes, c’est indéniables, mais il y a des limites à l’abstraction et le rôle de l’entrepreneur est aussi de plonger profondément dans chaque sujet, notamment en cas de problème.

Le deuxième point de vigilance c’est que la Tech coûte très cher, alors que l’imaginaire collectif est que la tech est maintenant simple et accessible. C’est un entrepreneuriat qui a fort besoin capitalistique et il ne faut pas le sous estimer. Le mythe de la startup dans le garage est de moins en moins vrai. Si on veut se lancer dans un projet Tech, créer de la valeur unique et différenciante, il va falloir investir/trouver beaucoup d’argent avant d’avoir une offre minimale “vendable”.

Pourquoi t’investir dans la dynamique French Tech One Lyon St-Etienne ?

Pour ça il faut revenir un peu en arrière.
J’ai toujours pensé que l’entrepreneuriat était un levier de création de valeur forte pour la France – et pour tout pays qui se lance dans une dynamique entrepreneuriale d’ailleurs. C’est aussi un outil : l’accomplissement professionnel, puisque c’est passionnant et pour tous ceux qui aiment avoir une vie professionnelle variée et riche, l’entrepreneuriat c’est top ! Et un bel outil d’inclusion pour la Diversité au sens large puisque finalement tout le monde a le droit et peut créer son entreprise. Il n’y a pas tellement de barrière à l’entrée selon le genre, le handicap ou encore les origines sociales. Même s’il peut y avoir des écarts sur les taux de réussites dans la durée, en tout cas, la barrière est faible à l’entrée, surtout depuis quelques années.

Quand je suis parti de France en 2010, ce que je regrettais, c’est que l’entrepreneuriat était un mot quasiment péjoratif, associé à une personne vénale, avec une mauvaise ambition. Dommage, car contrairement à ce qu’avançait Georges Bush, le mot entrepreneur vient de France. Quand je suis revenu en France, et lancé dans l’entrepreneuriat fin 2013 cela a coïncidé avec l’émergence de la French Tech qui a, petit à petit, redoré le blason de l’entrepreneuriat avec une dynamique de fond qui a réussi à fédérer toutes les énergies ! J’ai tout de suite adoré l’initiative et je trouve géniale cette idée d’un label soutenu par un État, stratège et fédérateur, qui guide mais laisse porter ensuite les dynamiques locales par les entrepreneurs et les collectivités, les laboratoires et les institutions locales ! Il y a d’ailleurs de nombreux pays qui nous l’envient ; je travaille beaucoup aux États-Unis, pays perçu comme un berceau de l’entrepreneuriat moderne, et je peux dire qu’au niveau de l’écosystème Tech ils sont très impressionnés par la France qui est identifiée comme une nation high-tech autant sur le volume que sur la qualité ! Ce qui était loins d’être le cas il y a dix ans… La French Tech a fait beaucoup de bien. C’est quelque chose auquel je crois beaucoup parce que ça allie la force des symboles et la force du local en termes d’exécution ; du “think global act local” qui est très bien mis en oeuvre !

Finalement, j’ai grandi dans l’entrepreneuriat avec la French Tech, et j’ai toujours été plus ou moins en contact dans mes différentes expériences, chez Axeleo, Waoup ou évidemment Witekio aujourd’hui. C’est donc une évidence pour moi d’être à minima dans l’écosystème et au mieux de contribuer activement !

Tu portes à coeur la thématique de la Diversité, notamment par ton implication dans notre Commission Diversité. C’est important pour toi de participer à l’empowerment des personnes en minorité ?

Mon combat, et celui que j’essaie de porter via la Commission avec Virginie Boissimon, va au-delà de l’empowerment. Pour moi c’est vraiment changer l’image de la Diversité. Je combats très fortement les approches misérabilistes qui s’assimilent au “fardeau d’aider les minorités”. C’est tout l’inverse qu’il faut réussir à insuffler comme dynamique. C’est à dire de faire reconnaître que la Diversité est une force économique, culturelle et sociale, que ça soit à l’échelle d’une entreprise, d’une association ou d’un pays. Les preuves sont innombrables ! Que ça soit dans les success stories entrepreneuriales, la performance des entreprises, ou des créations artistiques, beaucoup d’études montrent que la Diversité amène la créativité, l’empathie, des prises de décision optimisées, la performance économique ou encore un meilleur bien être des personnes !

Pour cela, je pense que la Tech est un bon catalyseur pour plusieurs raisons.
C’est un milieu qui va bien, qui a de l’argent et qui peut se permettre de se poser ce type de questions et de contribuer. Les secteurs sinistrés sont plus à la survie, ont plus de mal à se pencher sur des sujets n’ayant pas un impact immédiat sur leur réussite économique. Par ailleurs, la Tech a ce côté très tolérant sur l’origine social, le genre etc. En fait, la capacité à maîtriser la technologie et les sciences est le seul facteur discriminant quelque part cela rend égal sur tous les autres aspects.
L’idée de cette Commission c’est de montrer aux entreprises que la Diversité est un levier de performance pour qu’elles prennent conscience de l’opportunité qu’elle représente. Et montrer aux personnes issues de la Diversité que la Tech est un levier d’ascenseur social ou d’inclusion, qu’elles ne se censurent pas et aillent plus vers l’écosystème Tech !

Quel est ton rôle en tant que co-lead de la Commission Diversité ?

Mon rôle, aux côtés de Virginie co-lead aussi, est de cadrer, d’animer, de maintenir l’énergie, d’arbitrer où la Commission doit placer ses efforts, ses ressources et ses investissements ! Il y a eu beaucoup d’enthousiasme dès la création de cette Commission, et il suffit juste de le maintenir avec de la régularité et transformer cette énergie en actions. Il se trouve que les projets de la Commission ont été chahutés par le Covid 19 un peu comme tout le monde… Beaucoup de nos projets vont être affectés mais ce n’est que partie remise puisque le défi de la Diversité restera bien présent dans les mois et les années qui viennent, si ce n’est plus si on vient à traverser une période de crise !

French Tech One en 3 mots ?

“BIENVEILLANCE” : dans les échanges, dans l’organisation, dans les événements.

“AMBITION” : French Tech One regroupe des gens qui ont l’ambition de faire bouger les lignes, qui croient qu’il y a une forme de progrès possible. Nous nous posons tous les questions de comment la Tech peut être au service du “progrès humain” pour aller à l’encontre des dérives qu’on peut voir, notamment aux États-Unis où la création de valeur ne va pas dans le sens d’un progrès collectif.

“FÉDÉRER” : fédérer des acteurs qui ne se parlent pas d’habitude. C’est vraiment unique et ça manquait avant l’existence de French Tech One ! À titre d’exemple, au sein de la Commission Diversité, nous avons des représentants de Pôle Emploi et de l’APEC, des personnes qui travaillent dans des structures de handicap, des dirigeants d’entreprises numériques, des personnes qui travaillent dans des structures étatiques, des consultants indépendants. Ce mélange là on le voit rarement ailleurs ! Ce sont des mondes qui ne se croisent pas, voire même qui ne se comprennent pas ou se méfient l’un de l’autre. Ce volet fédération fait que l’on se comprend mieux, on se respecte plus et on apprend à travailler pour le même objectif !

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